L'histoire de la GRS
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L'histoire de la GRS
Je me posais une question, vous allez peut être m'aider... Je me demandais comment la GRS était née, pourquoi avec ces engins là, à quelle occasion, dans quel pays...
Narie- Nombre de messages : 93
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Re: L'histoire de la GRS
voici un premier lien :
http://www.fig-gymnastics.com/cache/compo/11464-6249-10004.html
http://www.fig-gymnastics.com/cache/compo/11464-6249-10004.html
david- Invité
Re: L'histoire de la GRS
second lien vers un site qui est très bien fait, malheureusement c'est en anglais :
http://www.eliterg.com/history/index.html
http://www.eliterg.com/history/index.html
david- Invité
Re: L'histoire de la GRS
sur un site que j'avais découvert lorsque j'avais commencé mes recherches sur la GR, j'avais trouvé un historique sur la GR, il faudrait que je le retrouve
Mais les liens de David sont déja pas mal
Mais les liens de David sont déja pas mal
Re: L'histoire de la GRS
La gymnastique rythmique est enracinée à la fois dans le système allemand, qui met l'accent sur les engins qui font travailler la musculature, et le système suédois et ses exercices libres propices à l'amélioration du sens du rythme.
david- Invité
RE l'histoire de la grs
merci pour vos réponses par contre le premier lien est inaccessible... Chi vous plé, comme je suis un peu paresseuse en ce moment, vous pouvez pas en un piti paragraphe résumer ou dire ce que vous savez sur le sujet?
Merciiiiiiii......
Narie- Nombre de messages : 93
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Re: L'histoire de la GRS
pour résumé :
C'est la retransmission des XIe championnats du monde qui eurent lieu en France (Strasbourg) en novembre 1983 qui fit réellement découvrir à la majorité du public français une activité spectaculaire, médiatique : la GR. Ce fut la découverte pour certains, la confirmation pour d'autres, que la GR ne pouvait exclure de sa dimension sportive une valeur artistique réelle.
Mais la GR ne date pas de 1983. C'est en 1912, aux JO de Stocklom qu'elle fit sa première apparition avec engins. Elle restera d'ailleurs associée à la gymnastique féminine de 1928 à 1956.
En 1956, madame Villancher (présidente de la Commission technique féminine internationale de Gymnastique et de la Fédération française de Gymnastique) enlève les exercices d'ensemble du programme de gymnastique féminine.
En 1963, le premier championnat du monde a lieu à Budapest. Il regroupe alors 10 pays. Au programme, deux épreuves par équipe : un exercice réalisé à mains libres et un enchaînement avec cerceau ou ballon.
En 1967, au troisième championnat du monde, le concours individuel est créé, en plus du concours par équipe de six gymnastes.
Ce n'est qu'en 1968 que les normes des engins de GR sont définies. La commission technique travaille sur l'élaboration d'un code de pointage international, qui na verra le jour qu'en 1970.
En 1971, au cinquième championnat du monde, le ruban apparaît et l'épreuve du mains libres disparaît, et une finale par engin à partir des résultats du concours général individuel est créé.
En 1978, le premier championnat d'Europe a lieu à Madrid.
En 1984, à Los Angeles, la GR devient une discipline Olympique pour le concours individuel.
En 1989, la FIG autorise l'accompagnement musical avec plusieurs instruments et donne ainsi un nouvel essor à la discipline.
En 1992, le concours par équipe est inscrit au programme des JO de Barcelone.
En 1999, la Gymnastique Rythmique et Sportive (GRS) prend le nom de Gymnastique Rythmique (GR) pour plus de compréhension.
C'est la retransmission des XIe championnats du monde qui eurent lieu en France (Strasbourg) en novembre 1983 qui fit réellement découvrir à la majorité du public français une activité spectaculaire, médiatique : la GR. Ce fut la découverte pour certains, la confirmation pour d'autres, que la GR ne pouvait exclure de sa dimension sportive une valeur artistique réelle.
Mais la GR ne date pas de 1983. C'est en 1912, aux JO de Stocklom qu'elle fit sa première apparition avec engins. Elle restera d'ailleurs associée à la gymnastique féminine de 1928 à 1956.
En 1956, madame Villancher (présidente de la Commission technique féminine internationale de Gymnastique et de la Fédération française de Gymnastique) enlève les exercices d'ensemble du programme de gymnastique féminine.
En 1963, le premier championnat du monde a lieu à Budapest. Il regroupe alors 10 pays. Au programme, deux épreuves par équipe : un exercice réalisé à mains libres et un enchaînement avec cerceau ou ballon.
En 1967, au troisième championnat du monde, le concours individuel est créé, en plus du concours par équipe de six gymnastes.
Ce n'est qu'en 1968 que les normes des engins de GR sont définies. La commission technique travaille sur l'élaboration d'un code de pointage international, qui na verra le jour qu'en 1970.
En 1971, au cinquième championnat du monde, le ruban apparaît et l'épreuve du mains libres disparaît, et une finale par engin à partir des résultats du concours général individuel est créé.
En 1978, le premier championnat d'Europe a lieu à Madrid.
En 1984, à Los Angeles, la GR devient une discipline Olympique pour le concours individuel.
En 1989, la FIG autorise l'accompagnement musical avec plusieurs instruments et donne ainsi un nouvel essor à la discipline.
En 1992, le concours par équipe est inscrit au programme des JO de Barcelone.
En 1999, la Gymnastique Rythmique et Sportive (GRS) prend le nom de Gymnastique Rythmique (GR) pour plus de compréhension.
missdu06- Modérateur
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Narie- Nombre de messages : 93
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Re: L'histoire de la GRS
comprend pas pour moi le lien fonctionne !
en voici la page (avec les photos d'alina kabaeva et almudena cid en moins) :
Histoire de la Gymnastique Rythmique ENTRE SPORT ET ART.
Cette forme élégante et nouvelle de la gymnastique originelle a pris naissance vers la fin du 19ème début du 20ème siècle, au titre de discipline orientée vers l'expression corporelle. Elle fait appel aux idées de J.G. Noverre (1727-1810), de F. Delsarte (1811-1871) et de R. Bode (1881) qui proposent l'usage de mouvements empruntés à la danse, pour infuser l’expressivité artistique et l’élégance dans l'exercice des différentes parties du corps humain.
Le Suisse Emile-Jacques Dalcroze poursuit le développement de cette méthode et introduit la notion d'une perception corporelle de la musique et du rythme. D'autres pionniers encore, Rudolf von Laban, Marie Wigmann, Henrich Medau notamment, ont joué un rôle important dans l'essor de ce sport au début des années 20.
Mais la vraie révolution vient d'ailleurs. C'est l'illustre danseuse américaine, Isadora Duncan, qui rejette la notion de dogme du ballet classique et donne une nouvelle direction à la danse, laquelle va influencer le développement, les orientations artistiques et sportives de la future gymnastique rythmique.
C’est dans l'ancienne Union soviétique, où des championnats nationaux sont organisés depuis 1942, que l’on trouve les premières traces de cette nouvelle discipline de compétition. La FIG la reconnaît en 1961. Les premiers championnats du monde réservés à des gymnastes individuelles ont lieu en 1963 à Budapest (HUN) avec la participation de 20 gymnastes représentant dix pays européens. La russe Ludmilla Savinkova est la première championne du monde de la discipline. En 1967 à Copenhague (DEN), les ensembles participent pour la première fois aux championnats du monde. Les premiers Championnats d'Europe ont lieu à Madrid (ESP) en 1978.
Il faut garder en mémoire qu’en 1956 à Melbourne (AUS), le programme de la gymnastique artistique des Jeux Olympiques comprend des exercices d'ensemble avec maniement d'engins. Six gymnastes exécutent des exercices avec cordes, parfois même décorées de fleurs ! Progressivement, les engins portatifs vont quitter l’artistique et dessiner peu à peu les contours de la Rythmique. La reconnaissance olympique viendra en 1984 à Los Angeles (USA), lorsque la discipline fait son entrée officielle dans le programme des JO aux côtés de l’artistique, mais uniquement pour le concours individuel multiple. Ces Jeux sont tronqués sur fond de boycott. Tous les pays de l’Est européen, excepté la Roumanie, sont absents. C’est Lori Fung, Canadienne de Vancouver, qui décroche la toute première médaille olympique de la discipline. Il faut attendre 1996 et les Jeux d’Atlanta (USA) pour découvrir des ensembles au programme des JO. C’est l'Espagne qui triomphe devant bulgares et russes pétrifiées !
Car la Rythmique à l’origine, c’est surtout une «affaire» russe et bulgare. Son expansion en Europe et dans le monde va toutefois donner vie à des vocations et surtout des talents, lesquels vont contester la hiérarchie. Biélorussie, Ukraine, Espagne, Grèce, Italie, Brésil figurent aujourd’hui dans les meilleures places et contribuent à faire rayonner la Rythmique sur tous les continents.
Si la gymnaste est certes au premier plan de chaque exécution, il faut toujours se souvenir du rôle crucial joué par le chorégraphe. Un exercice est une action, un «drama», lequel se déroule dans un espace donné, dans un temps imparti, pendant lequel le couple gymnaste – chorégraphe raconte une histoire. Et l’action a des senteurs particulières selon que son auteur s’inspire de l’école bulgare, russe, espagnole, ou qu’il lui imprègne une musique du répertoire folklorique.
Comme en artistique, la gymnaste de GR doit faire corps avec l’engin, à la seule nuance près qu’en Rythmique, ce sont les engins qui tournent autour de l’athlète et non le contraire !
Corps et art
Discipline esthétique par excellence, elle se situe à mi-chemin entre Art et le Sport.
Cette forme de gymnastique, aujourd’hui véritable sport de compétition, est «presque» exclusivement féminine. Presque, dans la mesure où des hommes la pratique depuis quelques temps déjà, notamment au Japon. Sport par le maniement des engins et l’exécution physique de chaque exercice, la «rythmique» se fait art lorsque le corps en mouvement s’imprègne d'élégance, d'harmonie et de beauté. La Gymnastique Rythmique est une discipline typée, racée, à des années lumières de l’artistique, de l’aérobic, de l’acrobatique. Elle est un des atomes brillants du noyau FIG.
La Gymnastique Rythmique évoque au premier degré l’enfance et le jeu, la balle, le saut à la corde, le bilboquet. Lancer, sauter, jongler ont été parmi les premiers gestes ludiques de tout en chacun.
A son plus haut niveau, la discipline s’adresse à des jeunes femmes épanouies, rêvant d’espace, de chorégraphie et d’expression corporelle. Pour atteindre le niveau d’un champion mondial, la gymnaste de rythmique doit posséder talent et détermination et s'astreindre à un entraînement rigoureux, afin de développer à la fois force, la souplesse et l’équilibre, sans négliger une certaine agilité indispensable pour les sauts, un sens aigu de l'orientation dans l’espace et une dextérité d’artiste pour le maniement des engins. Le mouvement corporel, le maniement des engins requièrent une technique irréprochable et des efforts comparables à ceux que demande la gymnastique artistique ou toute autre forme de danse.
en voici la page (avec les photos d'alina kabaeva et almudena cid en moins) :
Histoire de la Gymnastique Rythmique ENTRE SPORT ET ART.
Cette forme élégante et nouvelle de la gymnastique originelle a pris naissance vers la fin du 19ème début du 20ème siècle, au titre de discipline orientée vers l'expression corporelle. Elle fait appel aux idées de J.G. Noverre (1727-1810), de F. Delsarte (1811-1871) et de R. Bode (1881) qui proposent l'usage de mouvements empruntés à la danse, pour infuser l’expressivité artistique et l’élégance dans l'exercice des différentes parties du corps humain.
Le Suisse Emile-Jacques Dalcroze poursuit le développement de cette méthode et introduit la notion d'une perception corporelle de la musique et du rythme. D'autres pionniers encore, Rudolf von Laban, Marie Wigmann, Henrich Medau notamment, ont joué un rôle important dans l'essor de ce sport au début des années 20.
Mais la vraie révolution vient d'ailleurs. C'est l'illustre danseuse américaine, Isadora Duncan, qui rejette la notion de dogme du ballet classique et donne une nouvelle direction à la danse, laquelle va influencer le développement, les orientations artistiques et sportives de la future gymnastique rythmique.
C’est dans l'ancienne Union soviétique, où des championnats nationaux sont organisés depuis 1942, que l’on trouve les premières traces de cette nouvelle discipline de compétition. La FIG la reconnaît en 1961. Les premiers championnats du monde réservés à des gymnastes individuelles ont lieu en 1963 à Budapest (HUN) avec la participation de 20 gymnastes représentant dix pays européens. La russe Ludmilla Savinkova est la première championne du monde de la discipline. En 1967 à Copenhague (DEN), les ensembles participent pour la première fois aux championnats du monde. Les premiers Championnats d'Europe ont lieu à Madrid (ESP) en 1978.
Il faut garder en mémoire qu’en 1956 à Melbourne (AUS), le programme de la gymnastique artistique des Jeux Olympiques comprend des exercices d'ensemble avec maniement d'engins. Six gymnastes exécutent des exercices avec cordes, parfois même décorées de fleurs ! Progressivement, les engins portatifs vont quitter l’artistique et dessiner peu à peu les contours de la Rythmique. La reconnaissance olympique viendra en 1984 à Los Angeles (USA), lorsque la discipline fait son entrée officielle dans le programme des JO aux côtés de l’artistique, mais uniquement pour le concours individuel multiple. Ces Jeux sont tronqués sur fond de boycott. Tous les pays de l’Est européen, excepté la Roumanie, sont absents. C’est Lori Fung, Canadienne de Vancouver, qui décroche la toute première médaille olympique de la discipline. Il faut attendre 1996 et les Jeux d’Atlanta (USA) pour découvrir des ensembles au programme des JO. C’est l'Espagne qui triomphe devant bulgares et russes pétrifiées !
Car la Rythmique à l’origine, c’est surtout une «affaire» russe et bulgare. Son expansion en Europe et dans le monde va toutefois donner vie à des vocations et surtout des talents, lesquels vont contester la hiérarchie. Biélorussie, Ukraine, Espagne, Grèce, Italie, Brésil figurent aujourd’hui dans les meilleures places et contribuent à faire rayonner la Rythmique sur tous les continents.
Si la gymnaste est certes au premier plan de chaque exécution, il faut toujours se souvenir du rôle crucial joué par le chorégraphe. Un exercice est une action, un «drama», lequel se déroule dans un espace donné, dans un temps imparti, pendant lequel le couple gymnaste – chorégraphe raconte une histoire. Et l’action a des senteurs particulières selon que son auteur s’inspire de l’école bulgare, russe, espagnole, ou qu’il lui imprègne une musique du répertoire folklorique.
Comme en artistique, la gymnaste de GR doit faire corps avec l’engin, à la seule nuance près qu’en Rythmique, ce sont les engins qui tournent autour de l’athlète et non le contraire !
Corps et art
Discipline esthétique par excellence, elle se situe à mi-chemin entre Art et le Sport.
Cette forme de gymnastique, aujourd’hui véritable sport de compétition, est «presque» exclusivement féminine. Presque, dans la mesure où des hommes la pratique depuis quelques temps déjà, notamment au Japon. Sport par le maniement des engins et l’exécution physique de chaque exercice, la «rythmique» se fait art lorsque le corps en mouvement s’imprègne d'élégance, d'harmonie et de beauté. La Gymnastique Rythmique est une discipline typée, racée, à des années lumières de l’artistique, de l’aérobic, de l’acrobatique. Elle est un des atomes brillants du noyau FIG.
La Gymnastique Rythmique évoque au premier degré l’enfance et le jeu, la balle, le saut à la corde, le bilboquet. Lancer, sauter, jongler ont été parmi les premiers gestes ludiques de tout en chacun.
A son plus haut niveau, la discipline s’adresse à des jeunes femmes épanouies, rêvant d’espace, de chorégraphie et d’expression corporelle. Pour atteindre le niveau d’un champion mondial, la gymnaste de rythmique doit posséder talent et détermination et s'astreindre à un entraînement rigoureux, afin de développer à la fois force, la souplesse et l’équilibre, sans négliger une certaine agilité indispensable pour les sauts, un sens aigu de l'orientation dans l’espace et une dextérité d’artiste pour le maniement des engins. Le mouvement corporel, le maniement des engins requièrent une technique irréprochable et des efforts comparables à ceux que demande la gymnastique artistique ou toute autre forme de danse.
david- Invité
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